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vendredi 1er mai 2020 (heure non définie)

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On manifeste le 1er mai?

Dans la région Nantaise de nombreuses initiatives sont prises, soit au balcon soit autour de son quartier. A 11h, 12h, 15h et autres…


Voici un message trouvé sur les ondes : "Le 1er mai, c'est mondial, et ce ne sont pas les motifs de manifester qui manquent ! Et on a bien besoin d'une bouffée de relations sociales... le 1er mai c'est demain vendredi !

On sort de chez soi, en se dirigeant vers un espace visible, comme par exemple place Bouffay ou Bretagne ou autre pour les Nantais centre-ville. On emmène ses couleurs, slogans sur t-shirts ou sur masques, pancartes, etc. Des musiques de lutte, des casseroles, etc.

Quelques recommandations, car personne ne peut se permettre une amende, et pour éviter de prêter le flanc aux critiques :
- Avoir une attestation dérogatoire bien remplie, par exemple avec le motif « déplacements brefs » qui permet de sortir une heure à 1 km de chez soi.
- Garder des distances entre les personnes, et si on peut en portant l'accessoire emblématique de la période, le masque.

Source : https://nantes.indymedia.org/events/49674#com…


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On manifeste le 1er mai?

Parce qu'il y en a marre.

Parce qu'on est en train de se faire piétiner.

Parce qu'il y' a pas moyen de se faire dicter nos vies par l'Etat.

Parce que la sortie de ce confinement doit être partie intégrante de nos luttes.

Parce que des manifs réprimées, y'en a toujours eu, des arrestations en masse aussi. Des amendes aussi. Des interdictions aussi. Des manifs entièrement nassées de bout en bout, menacées par la Brav et autres miliciens.

Parce que nous sommes menacé.e.s de mort "politique" si nous ne trouvons plus les marges pour exprimer notre conflit socialement. Et que ces interdictions, limitations, peuvent durer encore des années si nous laissons l'Etat installer tranquillement son agenda sans broncher. Remettre nos appels au "jour d'après", c'est laisser ce dernier décider si on a le droit de lutter ou non.

Parce qu'il n'y a pas de riposte possible sans se risquer un minimum dans la période présente; nous sommes dos au mur. Si les actions individuelles, à peu nombreux, ont tout leur sens, il est important également de reprendre les rues, de réouvrir un espace que le pouvoir voudrait cadenasser.

Trouvons donc les manières de faire circuler des appels largement, par affichage, par tractage dans la rue, imaginons plusieurs lieux possibles dans chaque ville qui ne facilitent pas la tâche pour les préfectures et puissent nous éviter d'aller au casse-pipe.

Ceci est une proposition parmi d'autres, il y a évidemment mille et une manière d'exprimer sa rage et sa révolte.

Mai(s), on se la tente ?

Source : https://nantes.indymedia.org/events/49674


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A 18h on fait du bruit pour un 1er mai féministe !!!

Voir plus d'infos : https://44.demosphere.net/rv/4740


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Premier mai 2020 en Loire Atlantique mode d'emploi

La crise sanitaire que nous traversons va s'accompagner d'une crise économique et sociale probablement très violente. Sans jamais remettre en cause les politiques mortifères menées ces dernières décennies et plaçant toujours les profits avant l'Humain et la Planète , gouvernement, patronat et médias mainstream préparent déjà les esprits à de nouveaux sacrifices.

Au nom de l'union sacrée et des « réalités » économiques, ce sont une fois de plus les travailleurs.ses et les plus précaires qui devront payer la note, pendant que d'autres continuent de se gaver de dividendes et d'aides publiques. Licenciements, congés supprimés, semaines de travail à 60 h… sont quelques-unes des attaques qui nous attendent au moment du déconfinement.

Aussi, la mobilisation sociale est plus que jamais d'actualité. Il nous appartient de profitez de cette période qui a révélé toute la nocivité du capitalisme et des politiques néo-libérales pour renverser la table et changer profondément le système.

Le 1er mai, journée internationale de lutte des travailleurs, doit être, comme tous les ans, un moment de lutte important pour porter nos revendications.

Le confinement nous empêchant de manifester physiquement, nous devons utiliser tous les moyens disponibles pour nous faire entendre et préparer la nécessaire mobilisation qui suivra.

En Loire-Atlantique, plusieurs initiatives de manifestations virtuelles sont organisées, sous forme de diffusions larges de vidéos militantes. Pour les alimenter, nous vous invitons à envoyer des photos/courtes vidéos de vous, avec des slogans, des objets symbolisant une revendication, etc… Voici les adresses pour les envois :

L'UL de Saint-Nazaire organise par ailleurs une manifestation virtuelle en direct le 1er mai sur sa page facebook, à partir de 10 h, avec discours à 11 h.

L'UD 44 prépare également une vidéo qui vous sera envoyée par mail et diffusée sur les réseaux sociaux.

Enfin, pour marquer plus physiquement ce 1er mai, nous invitons chacun.e, à afficher une banderole, un drapeau, un slogan… devant chez lui.

N'oubliez pas non plus de signez et faites signer la pétition « Plus jamais ça » sur le site www.cgt.fr

Confinés mais toujours mobilisés !

Prenez soin de vous,

À nos balcons, nos fenêtres et sur les réseaux sociaux : la CGT et d'autres organisations syndicales appellent à manifester vendredi 1er mai, mêmes confinés !
Plus d'infos : https://bit.ly/3awy7Yv

affiche premier mai A3

Source : http://lacgt44.fr/spip.php?article2560


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Déclaration unitaire (44) pour le premier mai

Alors que le monde entier fait face à la pandémie, ce premier mai sera plus que jamais la journée internationale de luttes des travailleuses et travailleurs. De nombreux pays vivent grâce aux premiers de corvées, les oubliés de nos sociétés, qui continuent à travailler, le plus souvent au risque de leur propre vie. Évidemment ce sont d'abord l'ensemble des personnels de santé qui n'ont pas compté leurs heures, leur dévouement. Ensuite il y a tous les salarié-es, souvent des femmes, du commerce, de l'agro-alimentaire, du paramédical, du social, du nettoyage, du transport, de la logistique, de la livraison…, ainsi que tous-tes ces agent-es des services publics qui ont continué d'assurer leurs missions, et plus largement ceux et celles qui travaillent au service de la population. Les paroles de reconnaissance des gouvernements n'ont pas été suivies d'actes forts. Les mots sont évidemment insuffisants pour exprimer notre colère, et notre détermination à faire changer les choses. Nous porterons ce 1er mai 2020, bien que confiné-es, nos revendications qui sont plus que jamais d'actualité.

Si la « reprise » de la vie sociale est l'issue à atteindre, et une nécessité pour beaucoup d'entre nous, cela ne peut se faire sans la garantie la plus absolue de la sécurité sanitaire pour tous-tes. Car ni la santé des travailleurs et travailleuses ni leurs droits ne pourront être sacrifiés sur l'autel de l'économie, et ce quelle que soit la situation et le prétexte invoqué. Des semaines à 60 heures de travail, la perte des congés et des jours de repos, le travail dominical étendu, les abus sur le télétravail sont illégitimes et ne peuvent durer. Les travailleurs-euses ne revendiquent aucune prime, outil discrétionnaire du patronat ; ce qu'ils demandent ce sont de vraies revalorisations salariales.

Sacrifier les plus précaires d'entre nous n'est pas admissible dans une société que nous voulons d'égalité et de solidarité. La précarisation des travailleur-euses s'est multipliée ces dernières années, la situation des chômeur-euses et étudiant-es a été dégradée, tout comme celle des sans-papiers et des sans-abris aujourd'hui ignoré-es sur le plan sanitaire comme social. Les personnes âgées, premières menacées, sont oublié.es dans des conditions inacceptables dans des EHPAD dont les salarié.es sont privé.es de moyens de protection et de travail. Elles et ils payent le prix fort de la situation. L'approche mercantile des politiques de santé où la rentabilité prime sur la qualité des soins, la casse de l'assurance chômage, le projet de retraite pas points qui menace toujours et dont nous exigeons la suppression, mettent à mal tout le système de protection sociale, socle protecteur dont nous mesurons encore plus la nécessité impérieuse en ce temps de crise sanitaire et sociale. Pour les personnes précaires et aux bas revenus, il faut acter la suspension des loyers, des dépenses d'eau et d'énergie, une aide pour l'accès à internet et aux transports, car nous savons que si la crise sanitaire peut régresser, la situation économique et sociale va continuer à faire des dégâts.

Cette situation inédite, qui peut malheureusement perdurer, a remis en lumière l'essentiel de ce dont a besoin notre société : un hôpital et un système de santé publics avec de vrais moyens humains, matériels et financiers, un système de protection sociale solidaire et universel, des services publics qui ne sont pas sacrifiés par des politiques de restructurations et de suppressions de moyens et missions au bénéfice des appétits de ceux qui prospèrent dans ce système capitaliste mondialisé, une relocalisation industrielle qui favorise l'emploi, assure notre indépendance et préserve l'environnement. Plutôt que de donner, sans conditions, des aides à des entreprises usant de l'évasion fiscale ou osant distribuer des dividendes à leurs actionnaires en période de crise, le gouvernement doit injecter ces sommes dans les services publics pour leur permettre d'assurer pleinement leurs missions, et imposer aux entreprises aidées le respect de clauses sociales et environnementales.

À l'heure de la sortie de cette crise sanitaire, il faudra réfléchir à un autre monde rompant avec celui de la mondialisation capitaliste. En obéissant aux règles des profits et des logiques de dividendes, en participant du dérèglement climatique et des urbanisations galopantes, ce système conduit l'humanité donc tout notre écosystème à sa perte.

Dans l'impossibilité de manifester physiquement, les Union Départementales CGT, FSU et Solidaires de Loire-Atlantique appellent les travailleurs, retraités et privés d'emploi à faire entendre leurs revendications : Même confiné-es, manifestons toutes et tous le 1er mai, en écrivant nos slogans pour l'après, sur des pancartes et banderoles accrochées à nos fenêtres ou en envahissant les réseaux sociaux de photos/vidéos illustrant nos légitimes combats. Donnons à cette journée une véritable force collective !

Le 1er mai, soyons visibles, solidaires, déterminé.es. Nous ne paierons pas la crise générée par des choix politiques d'un système capitaliste mortifère. Transformons le monde de demain en un monde vivable, de justice sociale et écologique !

Source : http://lacgt44.fr/spip.php?article2566