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mercredi 8 mars 2017 à 15h40

2 parties : 1 2

8 mars - Grève des femmes !!

Journée internationale de luttes des femmes

Partout en France, mobilisons-nous pour défendre les droits des Femmes

A Nantes, Rassemblons-nous à 18h, Place du Bouffay (renommée Angela Davis)

Le 8 mars à 15h40 : toutes et tous dans l'action, toutes et tous en grève !

En 2017, nous voulons que cessent enfin les inégalités au travail, en termes de salaires, d'accès à l'emploi, de carrière, de temps de travail. Nous voulons l'égalité salariale et la revalorisation des salaires dans les métiers à prédominance féminine.

En 2017, nous voulons que soit garanti le droit d'accès à l'avortement, à la contraception dont la légitimité est sans cesse remise en cause. Nous voulons un égal accès à la santé et aux services publics garants d'une égalité de traitement pour toutes et tous.

En 2017, nous voulons que cessent les violences sexuelles et sexistes à l'encontre des femmes : au travail, dans l'espace public comme à la maison.

En 2017 nous voulons des politiques volontaristes contre les stéréotypes de genre : à l'école, dans les médias, dans la vie publique et privée.

En 2017 nous voulons le partage des tâches domestiques et des services publics de prise en charge de la petite enfance et des personnes âgées dépendantes.

Les femmes sont toujours payées en moyenne un quart de moins que les hommes. Ceci signifie donc que chaque jour, elles travaillent gratuitement à partir de 15h40.

Aussi, nous appelons à faire du 8 mars 2017 une journée d'actions et de grèves pour les droits des femmes. Pour refuser le travail gratuit et exiger l'égalité professionnelle, nous appelons à des arrêts de travail à 15h40 dans toute la France et sur tous les lieux de travail.

Montrons que nos luttes sont des conditions nécessaires et indispensables pour l'émancipation des femmes et des peuples. Et montrons que nous devons toutes et tous rester solidaires, vigilantes et combatives pour renforcer nos acquis et obtenir de nouveaux droits.

Le 8 mars, ce n'est pas la journée de LA femme, où nous offrir des fleurs ou des cosmétiques, c'est la journée internationale de lutte pour les DROITS DES FEMMES.

En 2017, la mobilisation est plus que jamais nécessaire. Face à ceux qui en France, comme ailleurs veulent remettre en cause nos droits et libertés. Mais aussi pour gagner enfin l'égalité, au travail comme dans la vie.

En 2017, la mobilisation est plus que jamais nécessaire. Face à ceux qui en France, comme aux États Unis, en Russie, en Pologne ou encore en Turquie veulent remettre en cause nos droits et libertés. Mais aussi pour gagner enfin l'égalité, au travail comme dans la vie.

Ce rassemblement est organisé par les associations et organisations partenaires, à ce jour : osez le feminisme 44, Solidarité Femmes Loire-Atlantique, Femmes Solidaires, Centre LGBT de Nantes, TRANS INTER action, UD CGT 44, Ensemble!44, Planning Familial 44 , Féministes Plurielles, Association Les Filles Nantes, ALUN' - Association Lgbtqi+ de l'Université de Nantes, UD Solidaires 44, Alternative Libertaire Nantes, Espace Simone de Beauvoir, FSU 44, CIDFF, UPML

PDF - 250.6 ko 8 mars, appel unitaire


Le 8 mars est devenu, dans la plupart des médias, une journée lénifiante de "célébration de la femme". Non ! Le 8 mars est originellement une journée de lutte. Et de lutte des femmes.

Cette lutte est hélas toujours actuelle : les inégalités sexistes et l'oppression patriarcale, souvent minimisées voire déniées, sont toujours bel et bien présentes et multiformes. Inégalités domestiques : tâches encore dévolues aux femmes à 80%. Violences sexistes, verbales et physiques. Stéréotypes de genre et injonctions normatives faites aux femmes quant à leur corps, leur apparence, leur attitude. Inégalités professionnelles enfin : écart de salaire, temps partiel subi et précarité accrue, inégale progression de carrière, inégale retraite.

Pour lutter contre ces inégalités dans le monde du travail, les femmes se sont emparées à maintes reprises et encore récemment (en Islande par exemple pour dénoncer les inégalités salariales) de l'arme par excellence des travailleuses : la grève !!

Depuis plusieurs années, l'Union syndicale Solidaires appelle les femmes à utiliser ce levier de mobilisation le 8 mars, partout où c'est possible. Dans l'Education Nationale, les raisons pour les femmes de faire grève ne manquent pas...

Domination patriarcale

Toute hiérarchie est synonyme de mécanismes de domination. Au sein de l'EN comme de la société, cette domination est notamment patriarcale. En effet, les hommes sont surreprésentés dans les filières dites « prestigieuses » (seulement 35% de femmes enseignantes à l'université), dans les postes de direction (les trois quarts des recteurs et chefs d'établissements du secondaire sont des hommes)...tandis que les femmes composent l'essentiel des personnels précaires (contractuelles) et de catégorie C (agentes).

Les jurys de concours, les corps d'inspection, parce que largement masculins, contribuent à perpétuer des mécanismes de cooptation masculine.

Inégalités salariales

Le mythe veut que la fonction publique soit le lieu même d'exercice de l'égalité homme-femme au travail. Qu'en est-il dans les faits ? Dans la fonction publique, les femmes sont payées 18% de moins que les hommes. Ces inégalités salariales concernent toutes les catégories de personnel, des agent-es aux enseignant-es. Chez les enseignant-e-s, l'écart est de 13%, soit 4000 euros de moins par an (bilan social du ministère de l'éducation, 2014). Cet écart considérable est dû aux grandes disparités d'avancement entre femmes et hommes (écart de note pédagogique, promotion différenciée) mises en œuvre par une hiérarchie largement masculine, ainsi qu'a la non-prise en compte des arrêts momentanés dans la carrière de beaucoup de femmes au moment de la naissance d'un enfant.

Éducation à l'égalité en friche

Devant la pression des réactionnaires, le gouvernement a reculé et abandonné les ABCD de l'égalité, sans mettre en place d'alternative convaincante pour former les personnels et offrir des pistes pédagogiques permettant de sensibiliser les élèves aux discriminations sexistes et LGBTIphobes. Par ailleurs, les programmes (d'histoire-géo, de SES par exemple) laissent encore peu de place aux femmes et aux études de genre qui questionnent stéréotypes et discriminations. Enfin à résultats égaux voire supérieurs, les filles subissent encore le poids des stéréotypes de genre dans leurs procédures d'orientation.

Abandon de la prévention

Les heures d'éducation à la sexualité à destination des élèves ne sont pas effectuées alors même qu'elles sont prévues dans les textes officiels.

Les campagnes de prévention des LGBTIphobies dans les établissements sont diffusées en catimini par le Ministère, et le plus souvent trop tardivement dans l'année scolaire pour permettre une sensibilisation efficace sur ces questions.

Des agentes elles aussi concernées

On constate d'abord une répartition du travail sexuée : aux hommes les postes de techniciens et de chefs cuisine, aux femmes les tâches dites polyvalentes (par exemple faire le ménage, servir les repas)…et malgré la présence d'une majorité de femmes dans ces métiers, les agents-chefs nommés par la direction sont souvent des hommes.

La double hiérarchie, Education Nationale et collectivité locale (municipalité, conseil général ou région), multiplie les échelles de pression et rend plus difficile la lutte contre le harcèlement sexuel notamment.

La profession a une moyenne d'âge relativement élevée, ce qui rend les agentes d'autant plus sujettes aux troubles musculo-squelettiques, aux accidents du travail, liés à la pénibilité de leurs tâches.

C'est par leurs mobilisations propres que les femmes ont obtenu des droits !

Pour débattre de ces questions et construire nos revendications : rassemblons-nous dans des AG DE FEMMES (agentes, enseignantes, CPE, AED, infirmière, assistante sociale, COP)
Pour faire entendre notre voix : GREVE, ACTIONS ET MANIFESTATION LE 8 MARS

La plateforme revendicative féministe de SUD éducationici

PDF - 397.5 ko Tract 8 mars Grève des femmes

Source : https://nantes.indymedia.org/events/37075
Source : http://lacgt44.fr/spip.php?article1302
Source : http://www.sudeducation.org/8-mars-Greve-des-...