vendredi 27 janvier 2017 (heure non définie)
Le 27 janvier, on lâche rien !
Pour l'éducation prioritaire en lycée
Depuis le 3 janvier la mobilisation s'enracine et continue de se développer par la grève, les manifestations,les rassemblements, les occupations. En effet le ministère ne répond toujours pas sur l'essentiel des revendications.
La dernière manifestation nationale du 19 a été réussie et dynamique avec de nombreuses délégations des départements touchés par la lutte. La mobilisation s'est étendue pour la première fois dans les académies de Lyon, Montpellier et Mayotte où des rassemblements ont eu lieu comme à Marseille.
De nouveaux établissements entrent à chaque nouvelle journée dans le mouvement. Une nouvelle journée de mobilisation à vocation nationale est programmée pour le 27, un concert militant le 3 mars, de nouvelles initiatives après les vacances….
Un vrai statut de l'éducation prioritaire en lycée !
Plus de 100 lycées de 14 académies ont maintenant signé l'appel de « Touche pas à ma Zep ». On y trouve des lycées qui sont classés ou qui revendiquent à juste titre leur classement. La mobilisation a donc toujours vocation à s'élargir à de nouveaux établissements. Avec les personnels, revendiquons :
-Une carte élargie de l'éducation prioritaire et un label sur des critères nationaux et transparents,
-Des moyens pérennes et des droits pour tou-te-s,
-Des postes et des seuils d'effectifs contraignants.
Les atermoiements du gouvernement doivent cesser !
Il est possible de gagner, c'est ce que montrent les reculs partiels de la ministre : prolongation jusqu'en 2019 des indemnités, sauvegarde des bonifications pour les collègues en poste avant 2015, annonce de 450 postes par redéploiement pour la seule rentrée 2017. Il faut maintenant que le gouvernement s'engage sur un statut pérenne avec de véritables moyens pour l'éducation prioritaire en lycée.
La couverture médiatique qu'ont su se donner les personnels, notamment dans le collectif TPMZEP, avec des articles et tribunes dans les médias régionaux et nationaux, le soutien apporté au mouvement par une pétition signée par plus de 300 universitaires, mettent sous pression le gouvernement qui veut faire de son bilan sur l'école un argument électoral. La ministre doit cesser son attitude méprisante et recevoir les représentant-e-s des établissements en lutte, des collectifs et les organisations syndicales pour acter une véritable carte de l'éducation prioritaire en lycée
SUD éducation renouvelle son soutien aux revendications de ce mouvement et aux décisions des AG de grévistes. Un préavis de grève spécifique déposé par SUD éducation couvre tout le mois de janvier.