samedi 15 mai 2021 à 15h
[UCIJ] 132è cercle de silence : Jeunes étrangers expulsés !
samedi 15 mai 2021
Depuis des années de jeunes étrangers, mineurs non accompagnés accédent à l'emploi, souvent dans des secteurs "en tension". Quelques-uns obtiennent un titre de séjour. Trop sont victimes, à leur majorité, d'une obligation de quitter le territoire.
Comme pour tous ceux de leur âge, leur place est à l'école, en formation, au travail et non dans la peur et la clandestinité.
Voici quelques exemples des détresses en région nazairienne :
Amine (prénom changé), 23 ans, arrivé à 17 ans, avait un travail de réceptionniste dans un hôtel... faute de carte de séjour son CDI a été supprimé à sa majorité. Il est toujours sans titre de séjour ni travail,
Diallo (prénom changé), 23 ans, arrivé en France à 19 ans après un long parcours d'exil, toujours sans titre de séjour ni travail,
Sergueï Amoev, 20 ans, expulsé en septembre 2020 ! Il était en formation au LP Boulloche avec d'excellentes appréciations, privé de titre de séjour à sa majorité.
Depuis des années, associations, enseignant.e.s, éducateurs, entreprises, maîtres d'apprentissage, des élu.e.s sonnent l'alarme. Le gâchis est quotidien : des jeunes sont menacés d'expulsion, vivent dans la peur, l'errance et la clandestinité. La France est devenue leur pays et ils sont prêts à rendre à la société ce qu'elle a investi dans leur formation.
Dès aujourd'hui, il faut :
. cesser la suspicion généralisée qui pèse sur eux,
. cesser d'exiger des documents impossibles à présenter,
. en finir avec le blocage des demandes de rendez-vous en préfecture,
. leur donner accès à des formations générales ou professionnelles,
régulariser de façon durable les personnes étrangères présentes.
Comme pour tous ceux de leur âge, leur place est à l'école, en formation, au travail et non dans la peur et la clandestinité.
à Saint-Nazaire, Esplanade des Droits de l'Homme,
samedi 15 mai 2021 de 15 h. à 16 h.
(Prochains cercles : 19 juin, 21 août, 18 septembre.)
Nous en appelons à la conscience de tous. Même pour quelques instants, vous êtes les bienvenu.e.s.