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jeudi 1er février 2018 à 12h

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[Nantes] Mobilisation de l'Université contre la sélection !

le jeudi 1 février 2018 à 12:00

Pôle Etudiant - Université de Nantes, Chemin de la censive du Tertre

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Face à la sélection et aux réformes Macron nous sommes toutes et tous concerné·e·s. Face à la fin annoncée du libre à accès à l'université et du droit à la poursuite d'étude, mobilisons nous ! Jeudi 1er février dans le cadre d'une mobilisation nationale, tous les étudiant·e·s, personnels de l'université et lycéen·ne·s sont invité·e·s à participer à un

GRAND RASSEMBLEMENT À 12H DEVANT LE PÔLE ÉTUDIANT (campus Tertre),

pour ensuite PARTIR EN CORTÈGE jusqu'au rectorat !

C'est le moment de rejoindre le mouvement de mobilisation, mais aussi de venir t'informer. Il y aura des prises de paroles, et des docs explicatifs !

Plus que jamais nous affirmons être :

- Contre la sélection à la fac (à l'entrée ou en master)
- Pour la liberté d'étudier !
- Contre la fin de la compensation.
- Pour le droit à l'erreur !
- Contre l'austérité et les coupes budgétaires.
- Pour de vrais moyens pour l'université !
Mobilisons-nous !

Nous, étudiant-e-s, enseignant-e-s et personnels de l'université réclamons un enseignement gratuit et ouvert à tou-te-s, et pour cela : du budget pour nos facs !

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Cet événement émane d'un comité de mobilisation créé sur l'université de Nantes à la suite d'une Assemblée Générale le 25 Janvier 2018. Une centaine d'enseignant.es, personnels de l'université et étudiant.es ont affirmé leur opposition aux nouvelles réformes concernant l'enseignement supérieur. Voici la motion de l'AG :

«L'assemblée générale des personnels et étudiant-e-s, réunie le 25 janvier, affirme son opposition aux réformes en cours dans l'enseignement secondaire et supérieur, et plus spécifiquement à l'organisation de la sélection à l'université. Elle rappelle son attachement au service public de l'enseignement.

Dans cette perspective, nous appelons les personnels de l'éducation, les étudiant-e-s et les lycéen-ne-s à se mobiliser le 1er fevrier, journée nationale de grève et de mobilisation. Nous appelons les personnels à refuser de répondre aux injonctions qui vont dans le sens de la mise en œuvre de ces réformes.»

Link_go source


Du plan étudiant à la plateforme Parcoursup : l'instauration de la sélection ! Le 1er février, agissons pour une université ouverte

[ajout : + 6 février • Grève et manifestations intersyndicales des collèges et des lycées]

FERC-CGT, FNEC-FP FO, FSU, SGL, SUD éducation, Solidaires étudiant-e-s, Unef, UNL, UNL-SD


Ce mois de janvier est celui de la mise en place dans les universités et les lycées de la plateforme « Parcoursup », et ceci alors que la réforme n'a pas encore été votée par les sénateur·trices et n'est donc pas adoptée !

Les attendus nationaux, déclinés en attendus locaux sont rédigés dans la précipitation et sans consultation réelle des enseignant·es concernés, ni des instances des universités. Ceux-ci vont pourtant être déterminants pour l'accès des bachelier·es aux formations post-bac et pour les réorientations des étudiant·es en cours de Licence. Dans de nombreux cas, ils vont bloquer l'accès des jeunes aux filières de leur choix, leur imposer des remises à niveau qui ne sont pas encore connues ou organisées, mais aussi décourager les candidatures, en particulier des élèves les plus en difficulté. Dans de nombreux cas, la mise en place de capacités d'accueil, la croissance du nombre de bachelier et la multiplication des vœux (non hiérarchisés) vont transformer la quasi-totalité des filières ouvertes en filières sélectives.

La procédure d'émission des vœux et d'affectation semble aujourd'hui extrêmement complexe, voire irréalisable. La limitation à 10 vœux, l'absence de hiérarchisation des vœux, le calendrier d'affectation, vont générer d'énormes difficultés à la fois pour les services universitaires et pour les jeunes et leurs familles. Nous craignons que de nombreux bachelier·es restent sans affectation jusqu'à la dernière phase, celle où le recteur leur fera une proposition d'affectation dans une filière dans laquelle il reste des places vacantes mais en dehors de leurs dix vœux. Proposition à laquelle il faudra répondre sous 24 heures !

Rapidement la mission Mathiot, sur la réforme du baccalauréat et de l'enseignement au lycée, va rendre son rapport. Il n'y a pour l'instant pas d'informations concrètes en dehors des fuites dans la presse. Toutefois, celle-ci risque d'entériner la fin du baccalauréat comme diplôme national et 1er grade universitaire, la réduction du nombre d'épreuves terminales et des horaires disciplinaires. Nous craignons que cette réforme ne renforce les inégalités territoriales et sociales et nos organisations alertent les personnels, les jeunes et les familles sur la nécessité de réagir rapidement aux premières annonces ministérielles si elles confirment bien ces craintes.

Depuis l'annonce du Plan étudiant par le ministère, notre interfédérale a fait part de son opposition à la réforme, toutes les craintes exprimées depuis cette annonce se révèlent fondées. Cette réforme instaure de fait une sélection pour l'accès à l'université d'une partie des jeunes et à terme pour toutes et tous.

Pour la stopper, empêcher l'instauration de la sélection, conserver un baccalauréat garantissant l'accès de toutes et tous les bachelier.es sur tout le territoire aux filières post bac et aux établissements de leur choix, empêcher une réforme du bac et du lycée qui soit un outil au service de la mise en place de cette sélection, il faut nous mobiliser.

C'est pourquoi nos organisations réaffirment :

  • La nécessité de travailler tout au long du parcours au lycée à une orientation choisie, construite, accompagnée et évolutive avec les moyens humains et financiers nécessaires.
  • Le maintien du baccalauréat comme diplôme national et 1er grade universitaire, garantissant l'accès de tous les bacheliers sur tout le territoire aux filières post bac et aux établissements de leur choix.
  • L'exigence d'ouverture massive de places supplémentaires en 1er cycle post bac et le refus de toute sélection à l'entrée à l'université.
  • Le refus de l'instauration de blocs de compétences en lieu et place des diplômes et des qualifications.
  • L'abandon du projet de loi sur 1er cycle post bac et du plan « étudiants » qui l'accompagne, condition pour permettre une réforme ambitieuse qui garantisse le libre accès de chacun au supérieur.

Sur cette base, elles appellent les lycéen·nes, les étudiant·es, les personnels des universités et des lycées à se mobiliser le jeudi 1er février 2018, à se réunir, dès maintenant, en assemblée générale pour débattre des réformes, à se mobiliser sous toutes les formes décidées collectivement, y compris par la grève le 1er février, dans les universités et les lycées pour alerter sur les dangers des réformes en cours.

Une nouvelle interfédérale se tiendra le 1er février au soir pour proposer des suites à cette journée de mobilisation.

PDF - 480 ko appel intefédéral 1er février

Source : http://www.sudeducation.org/Du-plan-etudiant-…


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Appel unitaire au retrait de la plateforme Parcoursup et du projet de loi relatif à l'orientation et à la réussite des étudiants (loi ORE)

« Appel du 20 janvier 2018 »

dimanche 21 janvier 2018

A l'appel de l'ASES et en présence des syndicats FSU, CGT et SUD éducation, plus de 300 personnes étaient réunies à Paris, samedi 20 janvier 2018 contre la réforme de l'accès à l'Université. Elles ont adopté cet appel.

Nous, étudiant.e.s, membres du personnel de l'enseignement supérieur et secondaire, réuni.e.s le 20 janvier 2018 à la Bourse du Travail de Paris, réaffirmons que la réforme mise en place à marche forcée par la ministre Frédérique Vidal, alors que le projet de loi est encore en discussion devant le Parlement, ne se limite pas à la « correction » d'une lacune dans le système APB : cette réforme met en place les conditions d'une compétition et d'un classement entre élèves, enseignants, formations, universités et territoires. Les propos de la ministre devant la commission « Culture, Éducation, enseignement supérieur et recherche » du Sénat laissent clairement entendre que le projet de loi ORE est pensé et imposé en lieu et place d'un investissement massif de moyens à hauteur de l'enjeu que représente l'Université pour le pacte républicain. Si le président de la République a pu dire qu' « il faut en finir avec le mythe de l'université pour tous », ce n'est assurément pas à lui de décider de cela. L'université publique française est fondée sur l'accès de droit à tout titulaire du bac, sur des frais d'inscription contenus et fixés nationalement, sur l'égalité entre établissements et sur le cadrage national des diplômes. Tous ces principes sont remis en cause par le projet de loi ORE et par la mise en place de Parcoursup. Ceci rend possible à moyen terme une augmentation des frais d'inscription, l'endettement des étudiants et la privatisation de filières complètes de l'enseignement supérieur public. S'opposer à cette loi par tous les moyens légaux est une ardente obligation : il y va de l'égalité de toutes et tous pour l'accès à la connaissance, à la formation et à la culture.

Voilà pourquoi nous appelons :

1. à ne pas répondre aux injonctions de mise en œuvre d'une procédure prévue par une loi non encore votée. L'éthique du fonctionnaire engage à refuser les ordres illégaux. Nous appelons aussi à saisir les tribunaux administratifs contre toute décision prise dans les établissements en dehors du cadre démocratique de vote dans les conseils centraux.

2. à défendre le baccalauréat comme premier grade universitaire fondé sur des épreuves anonymes en fin de terminale. Nous appelons, avec les collègues du secondaire mobilisés contre la réforme du Bac et pour le retrait de Parcoursup, à ne pas participer à la mise en place de la réforme, en donnant des avis positifs à tous les élèves. Nous appelons les parents d'élèves à interpeler sur ce point leurs représentants, les directions des lycées et les élus de la nation.

3. à investir immédiatement dans l'université le milliard par an dont la nécessité est reconnue depuis longtemps par tous : les 6 milliards du crédit impôt recherche est la preuve que l'argent est disponible pour l'université, sans porter atteinte aux équilibres budgétaires nationaux.

4. à la réunion d'une Coordination nationale de l'éducation samedi 27 janvier 2018.

5. à participer massivement à la journée nationale de grève et de mobilisation du 1er février.

Appel adopté à l'unanimité

source : http://www.sudeducation.org/Appel-unitaire-au…


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PDF - 62 koLe rapport Mathiot contre l'égalité


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