vendredi 5 mai 2017 (heure non définie)
Blocus ni Macron ni le Pen
APPEL NATIONAL A BLOQUER LES LYCÉES CONTRE LE PEN ET MACRON VENDREDI 05 MAI !
NI FASCISME, NI LIBERALISME !
-> Pour les parisiens, manifestation qui partira de la Place de la Bastille et ira en direction de la Place d'Italie
Rien d'étonnant, le premier tour des élections a ouvert les portes du second à le Pen et Macron. D'un côté le fascisme et de l'autre le libéralisme, même si personne n'est dupe et que tout le monde sait bien que le premier permet au deuxième de se maintenir en jouant sur les peurs collectives de voir l'extrême droite au pouvoir.
Ces élections n'ont rien de sérieux car c'est la nature même du système électoral qui permet une stabilité en jouant sur ce que les médias appellent les « extrêm...es », alors qu'il n'y a que des conceptions de la vie en société différente que l'on pourrait résumer ainsi. Le fascisme, le libéralisme qu'il soit écologique, social ou dur, puis les révolutionnaires qui essayent d'agir au quotidien et localement.
Pour nous la question n'est donc pas strictement celle de voter ou pas, mais d'agir dès à présent pour prévenir Macron que nous sommes prêts et capables de nous mobiliser massivement s'il ose s'en prendre aux acquis sociaux, couvrir les flics racistes qui tuent, cracher sur les travailleurs, déloger la commune de la Zad de Nddl, renforcer la répression contre les migrants, bref, mener une politique dans la droite ligne de ses prédécesseurs.
C'est pour ces raisons que nous pensons plus que nécessaire de bloquer nos établissements ce vendredi 5 mai et de continuer à amplifier la mobilisation contre cette farce du second tour où dans tous les cas on se retrouvera dans la rue pour scander notre dégoût d'un système qui se meurt tous les jours un peu plus.
Que faire ?
- Se réunir en comité d'action pour organiser les blocages, mais aussi d'autres moments allant de la réflexion à diverses actions.
- Se réunir en assemblée inter-comités pour organiser des manifestations, banquets ou autres.
- Occuper des salles dans les lycées ou facultés si le rapport de force le permet, puis s'en servir pour repenser le politique là où l'on passe une grande partie de nos journées.